L’intérêt de l’échauffement dans le cadre du sport n’est plus à démontrer. Il paraîtrait inconcevable de voir un athlète de haut niveau courir un 100 mètres sans échauffements préalables. En revanche, il est bien rare de voir une personne pratiquer des mouvements préparatoires avant d’effectuer un travail physique.
Et pourtant, 80% des accidents du travail se produisent durant les deux premières heures de la matinée. En effet, les muscles, les tendons, les nerfs ont besoin d’une certaine température (39°C) pour fonctionner de façon optimale. A froid, la vitesse de conduction des nerfs est plus lente (augmentation des temps de réponse), les fibres des muscles et des tendons sont moins étirables (risques de déchirures et d’inflammations diverses). Ce sont quelques exemples de conséquences néfastes d’une action physique à froid.
Un échauffement, même rapide, réduit considérablement les risques de blessures musculo-tendineuses, de faux mouvements et de chutes.
Il doit comporter des mouvements simples et surtout adaptés à la tâche concernée. Il peut être réalisé de façon individuelle par les personnes ou de façon collective. Dans ce dernier cas, il importe de se mettre en conformité avec la loi et de faire figurer cet échauffement dans la fiche de poste.
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